Loi de l’attraction et pensée positive : l’état d’esprit de la réussite
http://le-club-des-investisseurs.com/wp-content/uploads/2020/02/smart-725843_1920-1024x675.jpg 1024 675 Le Club Des Investisseurs Le Club Des Investisseurs http://le-club-des-investisseurs.com/wp-content/uploads/2020/02/smart-725843_1920-1024x675.jpg(Article basé sur le séminaire Your wish is your command par Kevin Trudeau)
Si le personnage est résolument sulfureux et controversé, il n’en demeure pas moins que les conseils de Kevin Trudeau dans son séminaire de 2009, « Votre souhait est votre ordre » en français, ont révolutionné la perception et l’attitude de plus d’un chef d’entreprise, et ce à leur grand bénéfice. Quels qu’aient pu être ses ennuis judiciaires par la suite, sa réussite et l’influence positive qu’il a eu sur ses nombreux adeptes ne peuvent être ignorées. Ainsi sans pour autant cautionner les actions de l’auteur par ailleurs, et en pratiquant un tri sélectif entre concepts pertinents et extrapolations douteuses, on peut tirer de ce séminaire certains enseignements judicieux inspirés de la « loi de l’attraction » ramenée à sa plus simple et plus concrète expression : l’attitude influence la réussite, et un état d’esprit positif est l’élément essentiel du succès d’un projet, d’une idée ou d’une entreprise quelle qu’elle soit.
Les quatre concepts de base pour réussir
Concept 1 : Qui écoutez-vous ?
De nombreux livres, programmes audio, séminaires, etc. ont été publiés dans toutes les langues et fleurissent quotidiennement sur la Toile et dans les librairies. Les conseils de ces auteurs ont-ils fonctionné pour eux ? C’est la première question que vous devez vous poser. Coachs, formateurs, consultants, la plupart enseignent la théorie, et finalement gagnent de l’argent en enseignant aux gens comment gagner de l’argent. Ils ne se sont pour la plupart pas enrichis en se basant sur la façon dont ils disent pouvoir s’enrichir, mais en dispensant ces conseils qu’ils n’appliquent pas ou dont le résultat n’est pas constatable directement par leur situation. Le premier concept est donc : écoutez les personnes qui possèdent ce que vous désirez posséder. La réussite est une notion fluctuante suivant les individus, et ne relève pas nécessairement (ou pas seulement) du confort matériel et financier. Qu’il s’agisse d’un revenu, d’une position sociale, d’un équilibre de vie, inspirez-vous de ceux dont la situation correspond à vos aspirations dans votre domaine, et non de mentors auto-proclamés dont l’enseignement générique est la seule source d’une « réussite » toute relative et artificielle.
L’aspect moral est également important. Il existe deux types de personnes qui réussissent : ceux qui apportent de la valeur à la société, et à leur environnement, et ceux qui vivent du travail des autres, de la valeur que d’autres apportent à la société ou à leur environnement. Focalisez-vous sur les premiers, et aspirez à devenir quelqu’un qui apporte quelque chose aux autres, qui change les choses, plutôt que quelqu’un de doué pour les exploiter.
Concept 2 : Indice d’enseignabilité
Comment évaluez-vous votre volonté d’apprendre et de changer ? Quelle est votre capacité réelle d’apprentissage et d’acceptation du changement ? On dit que la folie consiste à reproduire sans cesse les mêmes actions en espérant un résultat différent. Le deuxième concept est donc un concept actif, qui consiste à s’interroger honnêtement sur ce que l’on est prêt à abandonner, à investir, à sacrifier, à modifier radicalement pour atteindre son but. Pour prendre une analogie, imaginez que votre vie est un bâtiment. Parfois, il n’a besoin que d’un ravalement de façade et de quelques réparations. Parfois, les fondations sont sapées au départ ou les dégâts sont trop importants, et il faut raser avant de reconstruire au risque d’investir dans des travaux sans fin qui ne suffiront pas. Évaluez le chantier de votre situation avec lucidité.
Mesurer son indice d’enseignabilité, c’est également s’interroger sur sa propre humilité et sa propre attitude face à l’apprentissage : suis-je prêt à me remettre en question et à conserver une posture d’apprentissage, ou ai-je l’impression de déjà tout savoir ? Mon ego est-il supérieur à ma soif de connaissance ? Ferai-je le nécessaire même s’il me semble inconfortable ou risqué ? Évaluez en continu, chaque jour, votre degré d’enseignabilité sur 10, en reconnaissant qu’il peut être bas et en étant conscient que l’on n’a jamais terminé d’apprendre.
Concept 3 : La balance apprentissage / application
Sur le premier plateau de la balance : le « pourquoi », ce qui se passe dans votre esprit, comment vous réfléchissez et ressentez, vos pensées, idées, désirs, rêves, objectifs, attitudes, les processus mentaux, objectifs, intentions, émotions, motivations. Sur l’autre plateau : le « comment », ce que vous faites, vos actions, mouvements, vos techniques, stratégies, étapes, plans, activités.
Contrairement aux idées reçues privilégiant la notion d’action, les pensées et le conditionnement mental sont la partie la plus importante du changement. Il faut se concentrer sur le processus de réflexion, sur les idées, et non sur leur application. Preuve en est que « l’’élite » qui réussit le fait par des concepts, qui sont appliqués par les travailleurs (de leur entreprise, de leur société etc.) qui eux, pourtant moteurs d’action, ne s’enrichissent pas. Lorsque votre attitude est juste, les faits ne comptent pas : la plupart des entrepreneurs échouent car ils se soucient toujours « d’agir » autant qu’ils réfléchissent, et se retrouvent en réalité à « réagir » aux événements faute d’avoir suffisamment anticipé et délégué, et faute également d’avoir perçu, reconnu certaines opportunités (propositions, rencontres…) car ils n’étaient pas réceptifs ni focalisés sur leur objectif final lorsqu’elles se sont présentées. Tant que votre mode de pensée ne sera pas conditionné vers la réussite, votre « radar » à opportunités sera limité. Lorsque vous serez prêt, vous aurez l’impression que ce sont les opportunités qui se présentent à vous sans que vous ayez à les chercher ou à les créer et surtout, vous saurez les reconnaître et les saisir.
Concept 4 : Les quatre stades de l’acquisition d’information
Les quatre étapes du traitement des nouvelles informations sont :
- Incompétence inconsciente : Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Vous connaissez l’information mais vous ne savez pas l’utiliser ou vous négligez son importance.
- Incompétence consciente : Vous savez ce que vous ne savez pas. Vous savez qu’il vous faut apprendre pour utiliser l’information.
- Compétence consciente Vous savez ce que vous savez. Vous êtes conscient de votre maîtrise d’une partie de l’information et de son importance, et vous agissez consciemment en conséquence.
- Compétence inconsciente : Vous savez et ça se passe automatiquement. C’est ce dernier stade qui est l’objectif de votre transformation, quand l’attitude et la réflexion sont acquises et ne font plus l’objet d’un « travail » sur soi mais se manifestent comme un réflexe.
- Le pouvoir de la répétition, de la discipline et de l’étude
- Comment parvient-on à la compétence inconsciente ? En répétant encore et encore au niveau de la compétence consciente : il s’agit de créer des modèles neuronaux, une banque de connaissances, de savoir, intériorisée, et donc toujours disponible sans que vous n’ayez plus à y penser. La maîtrise de votre succès dépend de votre maîtrise de ces quatre concepts : choisissez vos mentors par leur aptitude réelle et imitez-les. Posez beaucoup de questions et observez beaucoup. Lisez et cultivez-vous sur tout ce qui a trait à votre objectif. Gardez toujours cette posture d’apprenti, avec l’esprit ouvert et l’humilité qu’elle implique, évaluez toujours honnêtement votre degré d’enseignabilité et tâchez de le maintenir au plus haut. Cessez de vous focaliser sur le « comment » et concentrez-vous sur la réflexion et le « pourquoi ». Passez moins de temps au niveau de compétence consciente et disciplinez-vous suffisamment pour vraiment intégrer les informations et savoirs dont vous avez besoin, et faire de votre objectif une réalité actée dans votre comportement et vos habitudes.
- La loi de l’attraction
À la base des dérives new-age engendrées par cette notion, il y a deux réalités indéniables et constatables chaque jour dans notre vie quotidienne : dans la mesure du raisonnable, tout ce que ce qui peut être conçu peut être accompli (si d’autres l’ont fait, c’est possible) d’une part, et la réussite attire la réussite d’autre part. Notre attitude et notre vision du monde influent énormément sur notre situation, et un regard positif sur soi-même et son environnement, sur les difficultés même que nous rencontrons, suffit souvent à surmonter et même à exploiter ces dernières. Sans entrer dans la théorisation nébuleuse des énergies et autres fréquences vibratoires, on sait que la communication entre les individus ne passe pas seulement par l’information elle-même mais par une multitude d’éléments inconscients comme les émotions, le contexte, les gestes, et que notre comportement et nos réactions aux événements sont souvent conditionnés par ces éléments pourtant extérieurs à la situation analysée. C’est pourquoi le premier conditionnement de la réussite va être celui du bien-être et de la confiance en son succès. Il va devoir passer par les quatre étapes de l’apprentissage précédemment évoquées : d’abord reconnaître que l’on ne sait pas, c’est-à-dire prendre conscience du problème et de toutes nos réactions négatives, puis acter le fait que désormais l’on sait qu’on ne sait pas, et chercher à acquérir l’attitude que l’on vise, adapter ensuite consciemment, systématiquement et avec discipline son comportement, son attitude en fonction de cet objectif, même artificiellement, jusqu’à ce qu’enfin, au quatrième stade, ils deviennent naturels et part inconsciente de notre personnalité. Les habitudes à prendre sont entre autres de se sentir bien (tout simplement), de se focaliser (vraiment) et de croire (profondément) en sa réussite à venir.
Se sentir bien, maintenant
Votre premier objectif est d’être dans un état d’esprit positif, pour attirer les personnes et situations positives. Prenez soin de vous, ayez une bonne hygiène de vie pour éliminer le facteur de mal-être physique, et développer votre pensée positive. On néglige trop souvent le bien-être physique par paresse ou facilité, pourtant « se sentir bien » commence de toute évidence par là : évitez les fast-food, les repas tout prêts et chimiques, privilégiez la nourriture fraîche, les fruits, les légumes. Faites de l’exercice. Ne négligez pas le lien à la nature, qui est une des grandes pertes de notre société et qui, restauré, a une influence considérable sur la perception et la relativisation des difficultés matérialistes de notre quotidien.
Faites ce qui vous rend heureux, entourez-vous de personnes positives. Trouvez des automatismes permettant d’inverser les réflexes négatifs : par exemple une musique particulière qui vous rend heureux, que vous pourrez convoquer, écouter ou même chanter en situation de stress ou de déception pour contrer le premier mouvement négatif intérieur.
Lorsque vous êtes confronté à une difficulté, ne vous concentrez pas sur le problème (ce que je ne veux pas = pensée négative) mais sur sa résolution (ce que je veux, pensée positive). Ne cherchez pas à vous débarrasser de la peur ou de la douleur, mais à les transformer en éléments positifs (« c’est une leçon qui me permet d’avancer », « je suis plus fort que je ne pensais puisque je suis capable de supporter cela » etc.) Faire face à la critique, à un refus, à un échec relève de ce mécanisme. Lorsque vous vivez mal un de ces événements, c’est parce que vous vous focalisez sur « ce qui manque » (approbation, encouragement, réussite). En vous concentrant sur l’aspect positif de ces événements, c’est-à-dire en les considérant comme une leçon, un pas supplémentaire vers la réussite de votre projet, en les considérant comme un cadeau (si cela n’est pas arrivé, c’est que cela ne devait pas arriver / que cela annonce mieux que j’en espérais), vous deviendrez plus imperméable à la critique, au refus ou à l’échec temporaire.
Un support écrit est recommandé, car écrire permet de réfléchir plus en profondeur, d’organiser ses idées ou d’y trouver une cohérence que le flux de pensée ne permettait pas forcément, et d’être exhaustif. Détaillez toutes les raisons que vous avez d’être heureux maintenant, toutes les composantes de votre vie pour lesquelles vous êtes reconnaissant, puis tentez de décrire exactement ce que ces pensées ou situations vous font ressentir, les manifestations de la joie, de la satisfaction, du plaisir que vous ressentez. Entretenez ces sensations et mobilisez-les lorsque vous dérivez vers des pensées ou ressentis négatifs.
Le maintien de la pensée positive peut et doit devenir un réflexe. Sourire, forcer sa posture ou son attitude peut permettre d’en faire une habitude, artificielle au début mais permettant de paramétrer vos modèles neuronaux vers la relativisation et la résolution des difficultés rencontrées, des contrariétés courantes, des peurs irrationnelles etc.
De même, anticipez le résultat, les ressentis et situations qui s’offriront à vous lorsque vous aurez atteint votre but. Couchez par écrit votre objectif, et ce que votre réussite apportera à votre vie, non seulement d’un point de vue général mais également d’un point de vue émotionnel. Projetez-vous en détail dans la situation que vous souhaitez atteindre, et mobilisez cette satisfaction anticipée lorsque des difficultés ou contrariétés se présentent. Oui, le rêve, le fantasme, sont des moteurs de motivation et d’attraction positive. La mémoire également : retenez et analysez les souvenirs heureux du passé, les ressentis relatifs aux grandes joies ou accomplissements de votre vie (mariage, naissance d’un enfant, attribution d’un poste convoité, rencontre, réussite sportive ou intellectuelle…). Apprenez à convoquer ces ressentis à tous moments, et particulièrement dans les moments difficiles, à égalité avec « tout ce qui va bien » dans votre situation actuelle face à « ce qui ne va pas ».
Rédigez tout ce que vous aimeriez faire ou posséder si l’argent n’était pas un problème ou si l’échec était inenvisageable. Commencez avec des objectifs / rêves / désirs que vous croyez déjà réalisables. Suscitez votre propre enthousiasme et convainquez-vous absolument que vous pouvez les obtenir. Ce deux éléments, le désir et la foi, sont les pendants de l’état d’esprit positif.
Une vigilance particulière doit être apportée aux pensées négatives et à leur élimination. En effet, la loi de l’attraction fonctionne dans les deux sens : si vous vous autorisez à vous lamenter ou à cultiver certaines idées noires, vous créez de nouveaux modèles neuronaux négatifs et prenez le risque de les intégrer au niveau de la compétence inconsciente, c’est-à-dire de faire de la négativité un réflexe, et donc d’attirer les mêmes situations et personnes toxiques de façon inconsciente. Une fois encore, la réflexion, la répétition, la discipline au niveau de la compétence consciente sont les garantes du bon « formatage » de votre attitude et de vos réflexes de pensée. Certains exercices proches du yoga peuvent aider à redéfinir ces modèles, en visualisant par exemple une boule d’énergie négative, emprisonnant toutes vos pensées négatives, et une boule d’énergie positive (fabriquée à partir des sentiments, émotions, ressentis positifs de votre vie) qui viendra percuter la première à chaque fois que cela sera nécessaire et la chassera consciemment jusqu’à ce que cela devienne un réflexe inconscient. En bref, on peut résumer ce modèle neuronal en deux étapes : Vous vous sentez mal ? L’objectif est de vous sentir bien. Vous vous sentez bien ? L’objectif est de vous sentir encore mieux. Se sentir mal, c’est se concentrer sur ce qu’on ne veut pas plutôt que sur ce qu’on veut.
Se focaliser vraiment
Il ne s’agit pas d’esquisser un vague désir (« j’aimerais avoir un peu plus d’argent, un peu plus de temps, fonder une famille, conduire telle voiture, vivre dans tel quartier ») mais bien de définir un objectif précis et détaillé (« j’aimerais avoir un peu plus d’argent » = pourquoi ? Qu’allez-vous en faire ? Quel budget sera nécessaire ? « un peu plus de temps » = pourquoi ? Quelles activités vont en découler ? Avec qui ou à quoi passerez-vous ce temps ? etc.).
Earl Nightingale remarquait qu’« on devient ce que à quoi on pense la plupart du temps » : une fois l’étape de définition clarifiée exhaustivement, votre projet doit être constamment présent dans chacun de de vos choix, dans chacun de vos gestes, dans chacune de vos activités, dans chacune de vos pensées et décisions. Lisez chaque jour, et concentrez-vous sur des exemples de réussites proches de votre objectif. Assistez à des séminaires, à des formations, à des conférences. Remplissez votre vie de modèles positifs. Soyez obsédé. Soyez enthousiaste. Brûlez de désir pour votre objectif. Là encore, d’un point de vue purement logique, vos actions seront influencées par votre vision et vos aspirations, et consciemment d’abord, puis spontanément, vous commencerez à avoir les bonnes attitudes et à prendre les bonnes décisions vous permettant de vous rapprocher de votre but. Vous serez également plus attentif aux opportunités, plus audacieux, votre « radar » s’élargira et chacun des aspects de votre vie s’alignera naturellement sur cet objectif. Le succès entraîne la confiance, et la confiance facilité le succès.
La foi en son succès est d’abord un effort permanent avant de devenir un réflexe. Trudeau rappelle cet épisode biblique où Jésus marche sur l’eau, et où Pierre, sans hésiter, le suit sans difficulté. Mais à l’instant où il doute, s’interroge sur la réalité de ce qu’il est en train de faire et sur les risques qu’il prend, le miracle cesse et Pierre coule. Croire en soi, de même, ne doit pas laisser place moindre au doute.
Faire de ses désirs des réalités
S’il existe en effet un seul « instant miracle », c’est celui qui se produit lorsque vous comprenez vraiment que vous êtes responsable à 100% de tout dans votre vie et que vous savez, sans jugement, que vous pouvez changer et que vous ne redeviendrez jamais une victime. Vous cessez alors de faire usage de ce « mysticisme » d’une influence extérieure sur votre vie (famille, classe sociale, gouvernement…). Les masses ont toujours été contrôlées par la croyance confortable que « ce n’est pas de leur faute » et qu’elles n’ont aucun pouvoir ni contrôle pour la changer.
Si vous ne changez pas d’état d’esprit, vous ne changerez pas de comportement ni, donc, de situation. Si le fantasme et la visualisation de votre objectif sont productifs et moteur de positivité, ils ne doivent pas se suffire à eux-mêmes. Ne considérez pas votre objectif seulement comme un rêve mais bien comme un projet, ancrez dans la réalité le fait qu’il sera atteint. Considérez-le au futur et non pas au conditionnel, autrement dit bannissez le « si j’y arrive » pour le remplacer par « quand j’y serai arrivé ».
Couchez par écrit votre rêve avec force détails. Visualisez les couleurs, les odeurs, les sons, imaginez les conversations, les situations qui seront engendrées par sa réalisation. Stimulez votre enthousiasme en anticipant concrètement les bénéfices que vous en retirerez et en les ancrant dans la réalité plutôt que de les maintenir en vagues esquisses. C’est un bon exercice pour définir également ce qui est fait pour vous ou pas : si lorsque vous vous projetez de la sorte concrètement dans le tableau de votre idéal, vous ressentez une émotion négative, si quelque chose vous fait peur ou vous semble plus terne que ce que vous anticipiez, c’est peut-être que votre rêve n’est pas le bon, qu’il ne vous convient pas réellement. Rêvez-vous d’être médecin parce que c’est vraiment votre passion ou votre objectif ou parce que votre père en rêvait pour vous ? Voulez-vous être « riche » parce que vous savez avec précision ce que vous voulez faire de votre argent ou simplement parce que votre entourage ou la société présente le succès matériel comme la seule forme de réussite acceptable ? Détailler votre rêve permet donc de le préciser et de le définir en fonction de vous et non des influences extérieures, et de découvrir peut-être un autre idéal, plus personnel et donc plus réel. Votre objectif sera fluctuant, évolutif, il changera avec vous au fur et à mesure de votre bascule vers la bonne attitude.
Laisser tomber la planification
On l’a dit, le « comment » est en réalité secondaire. D’abord, parce que la réflexion représente la part la plus importante de la réussite, et ensuite et surtout, parce que c’est votre attitude qui va attirer le bon mentor, la bonne opportunité, la bonne rencontre ou la bonne idée au bon moment. Se fixer un délai, une date butoir, est le meilleur moyen de rebasculer dans la dynamique de la déception, et de perdre la foi indispensable à l’efficacité de la loi de l’attraction. Nous avons tous constaté qu’une seule décision, un seul choix, un seul événement peut faire basculer radicalement une vie entière (rencontrer la femme de sa vie ne prend qu’une seconde et relève souvent du hasard, lire une annonce ou avoir une conversation avec une connaissance sur une opportunité professionnelle également, mais c’est la réceptivité qui concrétise l’impact de ce « hasard »). Le succès est distant d’une seule bonne décision. C’est votre attitude qui vous permettra d’élargir votre radar, de reconnaître l’opportunité lorsqu’elle se présentera, et tenter de la forcer en se fixant des limites temporelles est un moteur d’angoisse et de frustration qui va à l’encontre du « se sentir bien ».
On peut se demander, « mais alors, quand suis-je censé abandonner une pratique, un projet, une tentative, une relation qui ne fonctionne pas ? » Tout simplement lorsqu’ils ne vous enthousiasment plus, lorsqu’ils ne sont plus moteurs de joie, lorsque vous n’y croyez plus. L’attitude positive que vous aurez développée vous permettra, au niveau de la compétence inconsciente, de savoir qu’il est temps de passer à autre chose et que votre situation ou vos décisions actuelles ne vous rapprochent pas de votre objectif. En outre si vous évitez la planification, vous éviterez le sentiment de déception que le non-aboutissement « dans les temps » peut engendrer, et vous aurez moins de difficultés à abandonner un élément qui ne fonctionne pas et à tenter autre chose, puisque vous ne considérerez pas ce renoncement comme un échec ou une perte de temps, mais comme un pas supplémentaire vers votre objectif et un élargissement de votre radar. Se concentrer sur le « quand » ou sur le « comment », c’est cesser de se concentrer sur l’objectif en soi.
Loi de l’attraction et réussite financière
Même si on a rappelé que « la réussite » n’est pas nécessairement une question de richesse financière, il va sans dire que cette dernière est souvent en tête de liste des objectifs et rêves, ne serait-ce que parce qu’au-delà du simple confort matériel, l’argent seul dans nos sociétés modernes permet la liberté de mouvement, d’action et la libération du temps. Trudeau esquisse donc quelques principes généraux rapportant la loi de l’attraction à la réussite financière :
- Définissez exactement ce que vous voulez. Fixez une somme précise, et son utilisation, le pourquoi de ce montant. Ne vous contentez pas de souhaiter « la sécurité » ou « un peu plus d’argent » mais projetez-vous dans la situation exacte de ce que vous souhaitez atteindre. Il convient aussi de faire attention à la formulation, de rester dans une articulation positive et non pas centrée sur ce qui manque (« plus » d’argent = je n’en ai pas assez, « sécurité » = je suis en situation d’insécurité).
- Faites ce que vous aimez. Comme le dit l’adage, si vous faites ce que vous aimez, vous ne travaillerez pas un jour de votre vie.
- Croyez en votre succès proche. Henry Ford disait « Si vous pensez que vous pouvez ou que vous ne pouvez pas… vous avez raison ». Vous êtes responsable de votre réussite, et le doute est mortifère. Si vous atteignez l’attitude idéale, les risques que vous prendrez, les défis, les paris seront gérés à un niveau inconscient et vous ne prendrez jamais de mauvaise décision.
- Plus concrètement, connaissez votre secteur, votre marché, votre niche intimement. L’obsession va de pair avec l’enseignabilité, plus vous vous imprégnez de votre propre univers, plus vous le maîtrisez. Plus vous l’aimez, moins vous avez l’impression de travailler.
- La chance n’existe pas. Elle naît de l’attraction. Ce que vous dégagez est ce que vous attirez, ce que vous reconnaissez ou laissez passer dépend de vous et non de l’univers. Chaque décision, chaque jour, peut vous rapprocher de votre objectif.
- Travailler pour une entreprise ou un patron n’est pas la clef du succès. Même un numéro 2 n’est qu’un numéro 2. Il faut être prêt à sortir de sa zone de confort et à assumer sa responsabilité sur sa propre vie : si votre objectif est financier, c’est en créant votre propre affaire, votre propre dynamique, en étant votre propre patron que vous pourrez l’accomplir.
- Gagner de l’argent, c’est être limité par son temps et son effort. Dupliquez vos efforts, concentrez-vous sur les moyens de sous-traiter et de générer passivement des revenus (investissements, vente de contenu qui au contraire des objets ou produits, ne sont créés qu’une fois et continuent de générer passivement des revenus).
- Réduisez / éliminez les dettes et concentrez-vous sur le crédit. en effet, le crédit n’est pas une dette : la dette, par essence, est de l’argent perdu (emprunts pour trésorerie, prêts familiaux en cash, crédits consommation pour des vacances…), alors que le crédit permet de transformer le montant emprunté en élément pérenne de la valeur de ce montant, voire de valeur supérieure (acquisition immobilière, montage d’une entreprise…)
- Managez vos priorités plutôt que votre temps. Restez concentré sur votre objectif premier et ne perdez pas de temps avec des considérations annexes ou « gagne-petit ».
- Réduisez imperceptiblement votre train de vie ou sacrifiez une seule activité régulière payante à hauteur de 10% de ce que vous percevez, et épargnez ce montant sans vous fixer de limitation ou de durée. vous saurez le moment venu quoi en faire.
- Ne négligez aucun poste d’économie (taxes, assurances…) et refusez les dépenses inutiles, même dans votre vie quotidienne. La discipline commence par soi-même et par les petites choses, pour pouvoir atteindre le niveau de compétence inconsciente, avec l’argent comme avec le reste.
- Enfin, développez un comportement amical, avenant, ouvert, qui s’ancrera dans vos modèles neuronaux, et laissez votre attitude positive transparaître dans votre relation aux autres. Apprenez à parler moins et écouter plus. Votre enthousiasme et votre obsession ne doivent pas vous couper des autres mais vous en rapprocher, et vos aspirations matérielles doivent être synonymes de joie et de partage et non d’aigreur ou d’isolement. La richesse n’achète ni l’affection, ni le respect, ni l’amitié, gages d’une réussite totale et durable plutôt que d’un succès éphémère sacrifiant tous les aspects non matériels de votre vie.
En conclusion, on pourrait se demander avec quelle légitimité Trudeau se risque à ce type d’enseignement, compte-tenu de sa situation actuelle et surtout de son passif. Toutefois, on peut arguer que justement, le statut d’escroc génial qui est le sien confirme, au moins jusqu’à son arrestation, la justesse de ses conseils. Son premier conseil est : choisissez vos mentors, vos modèles. Les dizaines de chefs d’entreprise, de millionnaires, qui ont assisté à ce séminaire ont-ils vérifié ses antécédents ? Ont-ils cherché qui était ce jeune et dynamique entrepreneur ? C’est pourtant avec une ironie réjouissante qu’il leur martèle cette première leçon primordiale. Il illustre également que croire en soi, afficher ce que l’on veut être comme si on l’était déjà est d’une efficacité redoutable, puisque lui-même a généré des millions et côtoyé des célébrités et millionnaires sans le moindre bagage et en partant de rien – ou plutôt, de sa seule confiance en lui et de son attitude assurée et déterminée. Aujourd’hui encore des milliers d’aficionados défendent Trudeau, et témoignent de ce que leur vie a été révolutionnée de fond en comble par l’écoute de cette « formation au succès » et l’application de la loi de l’attraction, Trudeau appliquant ainsi cette autre leçon de vouloir être celui qui apporte quelque chose aux autres plutôt que celui qui les exploite. Et un conseil efficace n’est-il pas bon à prendre d’où qu’il vienne ?
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